Vous trouverez sur ce blog, au fil des jours et des mois, les oeuvres réalisées par le Maitre Calligraphe Shi Bo, ainsi que les stages qu'il propose, ses livres numérotés et autres parutions, ses commentaires ....... Que la visite vous soit un enrichissement.
L'administratrice : Sérénité'art

vendredi 7 avril 2017

PROVERBES 86 À 90


86 et 87


86 

虎头蛇尾
hǔ tóu shé wěi
 : le tigre
 : la tête
 : le serpent
 : la queue

虎头蛇尾

Commencer par la tête du tigre et finir en queue de serpent ; finir (se terminer) en queue de poisson ; s’en aller en eau de boudin ; faire les choses à moitié

87
画龙点睛
huà lóng diǎn jīng
 : dessiner ; peindre
 : le dragon
 : le point ; mettre un point
 : l’œil
deux touches pour les yeux, et voilà le dragon dessiné qui s’anime ; donner de la vie en mettant la touche finale ; dernière touche pour animer toute l’œuvre ; entrer dans le vif du sujet
Note : D’après une légende au 6me siècle, Zhang Sengyou  (张僧繇 ), peintre des Liang (梁国 ), avait dessiné quatre dragons sur le mur d’un temple bouddhique sans leur avoir fait des yeux. Pourquoi alors ? Il répondit ainsi : « Si je leur donne des yeux, ces dragons s’envoleront. » Les amis présents y restèrent incrédules et le poussèrent vivement à ajouter des yeux aux dragons. Malgré lui, le peintre exécuta le conseil et à peine eut-il mis les touches finales aux yeux de deux des dragons que la foudre tomba, en faisant s’écrouler le mur. Alors les deux dragons aux yeux dessinés s’envolèrent vers le ciel, laissant sur le mur tombé à terre les deux autres sans yeux.


画龙点睛
88 
画蛇添足
huà shé tiān zú
 : dessiner : peindre
 : le serpent
 : ajouter
 : le pied ; la patte
Ajouter des pattes au serpent qu’on a dessiné/  c’est la cinquième roue d’un carrosse ; raconter un fait en y ajoutant du superflu
画蛇添足

89 - 90

89 - 黄粱一梦
huáng liáng yī mèng
 : jaune
 : le millet
 : un
 : le rêve ; le songe 
Le millet n’est pas encore cuit que le songe s’achève ; ce n’est qu’un château en Espagne ; n’être qu’un beau rêve
Note : Selon « Le Récit d’un Oreiller » («  枕中记 »),  roman de Shen Jiji (沈既济 ) de la dynastie des Tang (   618-907), un jeune lettré du nom de Lu  ( ), rencontra un jour dans une auberge à Handan (邯郸), Chine du Nord, un ermite taoïste à qui il raconta sa misère  et son grand désir de s’enrichir rapidement. L’ermite lui donna alors un oreiller et l’invita à dormir tête dessus. Il  parvint en songe à de grands honneurs et aux immenses richesses. Mais lorsqu’il se réveilla, seul le millet que l’hôtelier préparait fumait dans la marmite sans honneurs ni richesses

黄粱一梦 ou  黄粱美梦
90 - 解铃还须系铃人
jiě líng hái xū xì líng rén
 : dénouer ; détacher
 : la cloche
 : encore
 : avoir besoin de ; il faut
 : attacher
 : la personne
Que celui qui a attaché la cloche au cou du tigre la détache ; le nœud doit être dénoué par celui qui l’a fait ; puisqu’il a engrené, c’est à lui de moudre
解铃还须系铃人 
ou     解铃系铃

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